Ça y est ca y c’est le printemps et on le sent déjà bien installé. Il fait bon, il fait beau, le soleil brille et les oiseaux chantent. Il ne reste plus qu’à danser ! Voilà pourquoi j’inaugure les beaux jours avec ses deux bacchantes qui font la ronde.
« Les Bacchantes étaient principalement des femmes (mais il existait aussi des Bacchants) qui célébraient les mystères de Dionysos-Bacchus. Les premières qui portèrent ce nom furent les nymphes nourrices de Bacchus, qui le suivirent à la conquête des Indes. Elles couraient çà et là, échevelées, à demi nues ou couvertes de peaux de tigres, la tête couronnée de lierre, le thyrse à la main, dansant et remplissant l’air de cris discordants. » (Wikipédia)
Bon je ne sais pas pour les cris discordants, ça me parait un peu extrême. Gardons l’adaptation moderne de ses femmes. Certaines sont dites Bacchantes parce qu’elles se livrent volontiers aux plaisirs de la table. Bacchus avec le vin les suit de près. Une bacchante est aussi une femme sans vraiment de modestie, ou de retenue.
J’ai retrouvé ce motif dans un recueil de gravure, mais il est certain qu’il est dans la suite des études de « la Danse » d’Henri Matisse, au début des années 1900.
D’un coté les silhouettes des deux danseuses sont émaillées en jaune vif. Cette face est lumineuse et serait bien mise en valeur par l’une ou l’autre de ces bagues.
Si vous tournez le collier, il change de couleur. J’ai choisi une autre couleur très gaie, l’orange. Avec cette face, j’ai tout de suite pensé à la bague La Désarçonnée. D’abord pour ses couleurs qui reprennent l’exacte tonalité de la silhouette. Mais aussi pour son nom. Oui oui oui, au cours de ces danses insouciantes, certaines nymphes exaltées trébuchent parfois.
Pour un ensemble plus soft, surtout si vous aussi vous allez courir pieds nus dans l’herbe, deux piques à cheveux suffisent. Le pic est en ébène, l’un est recouvert de perles noires l’autre de cornaline.