Émail, lave et quartz rose. Vermeil.
Voila le Panda. Il vient des régions montagneuses du centre de la Chine, assez en hauteur pour être tranquille pour un bon bout de temps, à 1800-3400 mètres, il n’y a pas un touriste. En tout cas pas beaucoup avant le milieu du 19ème siècle. On imagine bien leurs journées : grignoter des cœurs de bambou pendant 14h, et les digérer pendant 8h. Les deux dernières heurs, à mon humble avis, ils ne font rien du tout.. mais à vérifier quand même.
Émail, perles de culture et onyx.
Mais il faut croire qu’il ne fait pas que manger parce qu’il s’est construit une réputation mystérieuse au cours des siècles, jusqu’à devenir le logo de WWF aujourd’hui.
Avant cela les légendes populaires racontaient leurs histoires. « Autrefois, les pandas étaient complètement blancs, mais, un jour, la plus jeune de quatre sœurs mourut, ils trempèrent les mains dans de la cendre en signe de deuil. En pleurant, ils se frottèrent les yeux pour essuyer leurs larmes, se consolèrent en entourant leurs bras autour d’eux et se bouchèrent les oreilles pour ne pas entendre les pleurs. La légende veut que ces taches de cendre soient restées sur leur fourrure. »
Cuivre argenté à la feuille et onyx. Argent.
J’aurai pu vous expliquer avec ces boucles d’oreille je voulais me lancer dans le concept de Panda, dans sa synthétisation. Parce qu’à posteriori je trouve qu’autant les formes que les couleurs rappel notre sujet. Il aurait suffit d’appeler ce bijou « Panda Moderne » par exemple. On peut vraiment tout faire aujourd’hui.
Tourmaline noire, cristal de roche et grenat. Vermeil.
Le noir ne peut pas gagner visuellement sur le blanc et vis versa et pour réussir ce mélange sans justement se transformer en panda il faut jouer de subtilité ; Si vous n’avez pas le talent de notre dandy affalé, pensez bien à tempérer les contrastes.
Salomé Osorio 